L'idéologie du "gender"

Publié le par cassiano

L'un des grands acquis du XXe siècle, par delà les avancées techniques, les monstruosités idéologiques et les génocides, aura été la codification universelle des droits de l'homme et du droit international humanitaire (Indispensable droit international humanitaire ). Et concrètement, dans la vie politique et sociale, l'égalité entre hommes et femmes.

 

Mais le féminisme ne fait pas que porter l'idée d'égalité entre les sexes. Il se fait idéologie, en exacerbant la différence des sexes dans une logique d'opposition, en exigeant non pas la justice et l'égalité des chances mais des quotas féminins (l'égalité "réelle"), en manipulant la langue (Pour les droits de l'homme, contre les "droits humains"  ) et en imposant dans les universités les "women studies". Des méthodes dont la perversité et la vanité ont été démontrées par le communisme.

 

Mais dans la suite du féminisme, et en apparente opposition diamétrale, voici les "gender studies" et une idéologie qui nie la différence des sexes. Le moyen ? Exacerber quelques cas-limite (hermaphrodisme, transexualité, etc.) et en tirer la croyance que la différence homme/femme, visible à l'oeil nu et confirmée dans l'ADN, n'a pas de fondement matériel. Affirmer que l'identité masculine ou féminine est le résultat d'une combinaison entre conditionnement social et choix individuel. Une sorte de freudo-sartrisme, un existentialisme obsédé par le sexe mais pour ensuite le nier.


Corrolaire de l'idéologie du "gender", celle de l'"orientation sexuelle". Contre toute évidence historique, statistique et biologique, on refuse d'admettre qu'une seule et unique combinaison est propre à être féconde et correspond au comportement majoritaire correspondant à la nature. On dissocie sexualité et procréation pour considérer comme de même valeur toute forme d'activité sexuelle - du moins, entre adultes consentants. Au lieu du respect de l'intimité et de la personnalité de chacun, qui peut se traduire dans la tolérance et la protection contre toute forme d'exclusion, on veut, au nom de cette idéologie, tout niveler, quitte à nier l'évidence.

 

La méthode choisie est autoritaire : cours obligatoires de l'idéologie du "gender" à Sciences Po Paris, chapitres obligatoires dans les manuels scolaires où l'on affirme que les genres masculin et féminin sont des "rôles" socio-culturels résultant de conditionnements sociaux, et qu'il est possible de "déconstruire". Méthode autoritaire, sans preuve scientifique ni débat démocratique.

 

L'inquiétant, avec ce genre d'élucubrations qui finiront par passer, est de constater que, décidément, l'humanité qui a gobé le racisme "scientifique" au cours du XXe siècle n'a pas acquis les anti-corps pour se prémunir contre l'institutionnalisation du mensonge, contre l'évidence même. Et peut-on être certain que la "déconstruction" imposée par l'idéologie du "gender" est moins dangereuse, à terme, que d'autres abus de la sciences contre la dignité humaine ?

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